Bon voilà une super histoire que je suis entrain d'écrire... dites moi ce que vous en penser^^
Prologue
Le jour se levait doucement… En contrebas, sur une petite route en pierres taillés, une troupe de cavaliers armés marchaient lentement. Ils étaient tous aux aguets… Le paysage aux alentours était désert : pas un arbre ne vivait sur cette terre aride. Dees nuages de poussière grise irritaient les gorges de tout ceux qui s’aventuraient par ici. A l’avant de la troupe, un cavalier encapuchonné jetait des regards inquiets sur les versants du canyon qu’ils traversaient : il avait vu des ombres bouger. Alors qu’il allait en parler au capitaine de la troupe, une flèche siffla et se planta dans l’œil du pauvre soldat. Celui-ci tomba à bas de sa monture et ne bougea plus. Voyant qu’il était mort, l’étrange personnage réagit aussitôt :
-Tout le monde à terre !!! En formation défensive !!! L’alchimiste de Farivos nous a sûrement tendu une embuscade !!!
La flèche qui avait tué le malheureux capitaine n’était pas seule : une pluie de pointes de fer tomba sur les voyageurs. Plusieurs des hommes tombèrent avant d’avoir pu se mettre à l’abri.
Les soldats, qui apparemment étaient une élite guerrière, se placèrent immédiatement comme l’avait indiqué le personnage cagoulé : des hommes descendirent de leur monture et en décrochèrent des lances avant de se positionner des deux côtés de la colonne, leurs armes pointés vers les versants du canyon. D’autres, qui avait tirés des arcs de leur dos, se positionnèrent juste derrière les lanciers, une série de flèches déjà plantés devant eux, à porté de main. Enfin, une série de cinq guerriers armés de longues épées se placèrent à côté d’un chariot attelé à deux chevaux. Il était hermétiquement clos, on pouvait donc se poser la question de ce qu’il contenait. Quand au personnage au capuchon, il enleva sa cape et apparut au grand jour : tous les hommes se mirent à murmurer apparemment forts impressionnés :
-Un sorcier de bataille, disait l’un.
-Ils peuvent détruire cent orcs d’un claquement de doigts, il paraît, rajoutait un autre.
-Avec lui, on est sûr de gagner…
Le sorcier était chauve et avait deux éclairs tatoués sur le dessus du crâne. Il portait un vêtement rouge avec une cotte de mailles passée par-dessus. Un long katana elfique était accroché dans son dos. Il était grand, presque les deux mètres et son regard pétrifiait et imposait le respect.
C’est à ce moment-là que leurs mystérieux assaillants se montrèrent : des hybrides aux membres difformes dévalèrent les pentes des deux côtés du canyon en direction de la troupe d’hommes. Le sorcier passa à l’action : il leva ses mains et une lueur bleue se mit à briller entre ses membres écartés. Il claqua ses mains et la lumière partit contre le flan de la montagne : Il y eu un énorme craquement et un éboulement emporta la moitié des hommes-bêtes. Mais ce n’était qu’enlever un grain de sable d’un sablier : des hybrides affluaient toujours du haut du canyon pour dévaler sur la pauvre troupe. Le sorcier murmura une incantation en agitant les bras : une énorme vague brûlante de flammes carbonisa encore une fois tous les assaillants d’un des flancs. Les archers tiraient eux aussi sans discontinuer dans la masse grouillantes de monstres sans pour autant que cela les ralentissent. Du côté où le sorcier n’était pas actif, les bêtes n’étaient plus qu’a dix mètres des lanciers. Ceux-ci enfoncèrent tous en même temps leurs poings dans le sol en criant un mot dans une langue inconnue : des pieux sortirent devant eux du sol où ils avaient été enterrés juste avant, pointés vers l’ennemi. Les hybrides ne purent stopper leur course et les premiers rangs s’empalèrent sur les pieux. Mais cela ne stoppa pas les suivants : beaucoup réussirent à passer par dessus les pieux et ils se jetèrent sur les défenseurs. Les lanciers ne bronchèrent pas et ils réussirent à contenir la masse d’assaillants.
Même si les archers les soutenaient de leurs flèches, cela devenait une tâche ardue car les monstres étaient de plus en plus nombreux. Le sorcier commença à gagner en puissance :il invoqua des sorts de plus en plus rapidement, que ce soit des boules d’énergie diverses ou des vagues d’énergie pure. Ou encore, ses sorts, sous la forme d’étoiles filantes violettes ou vertes, tourbillonnaient autour d’un ennemi, le soulevaient et lui traversaient finalement la tête, la faisant éclater. Bientôt, les monstres ne descendait plus que sur un des flancs : l’autre était garni de cadavres de monstres.
-Beau travail, Maître Sorcier, dit l’un des lanciers admiratifs. Et ils coururent de l’autre côté du canyon pour aider leurs camarades, toujours au prise avec les bêtes : sur l’effectif de départ de la troupe, il n’en restait que la moitié en état de combattre. A ce moment là, des monstres contournèrent le champ de bataille et se jetèrent sur les cinq soldats qui gardaient le chariot. Ceux-ci réagirent et combattirent les monstres comme si ils prenaient leur thé : les hommes-bêtes sans armures se faisaient trancher en deux par leurs puissantes épées. Et ceux qui en avait une se faisaient éjecter cinq mètres en arrière par la puissance de l’impact, et ne bougeait plus, les membres fracassés par le coup. Ces colosses étaient tellement forts qu’aucun d’entres eux étaient tombés et qu’une dizaines de cadavres traînaient autour d’eux. Et puis soudain, un homme-bête immense arriva sur eux : il faisait au moins trois mètres de haut !!! Les guerriers se positionnèrent autour de lui en un éclair. Et ils l’attaquèrent : trois des guerriers donnèrent des coups d’épées si rapides que l’œil ne les suivaient plus : deux blessures apparurent sur les flancs de la bestiole. Celle-ci ne broncha pas. Et les deux autres qui avaient lâché leur épée, murmuraient une incantation, les mains jointes sur leur front. A la fin de celle-ci, un cercle de flammes encercla rapidement le monstre et un mur de feu immola totalement la bête sur toute l’aire du rond. Mais celle-ci érigea un bouclier vert autour d’elle, la sauvant ainsi d’une mort certaine. Les guerriers reculèrent craintivement :une seule des créations de l’alchimiste maudit avait été dotée de la capacité à utilisé la magie : le général des troupes Gla’zdur. Il appelèrent le sorcier à l’aide, tout en parant avec difficulté les coups rapides et puissants que le monstre donnait de ses 10 membres. Le magicien arriva à la rescousse alors que déjà deux des gardiens du chariot avaient mordu la poussière. Il effectua un enchaînement d’attaques magiques et de son katana, faisant reculer l’hybride. Celui aussi accéléra sa cadence d’attaque : mais le sorcier, d’une puissante lame d’énergie magique, lui lacéra le ventre : le monstre tituba… Alors, le magicien effectua un énorme bond au-dessus de l’homme-bête et, au moment de retomber sur lui, il plaça un boule d’énergie magique sur la pointe de son katana. L’explosion de magie qui en résulta lorsque cette pointe toucha le monstre le fit éclata en plusieurs morceaux. Le sorcier, totalement vidé, eut quelques vertiges. Puis il ordonna d’une voix faible aux guerriers d’aller aider leurs camarades à exterminer les derniers monstres qui descendaient du canyon. Puis il s’assit en tailleur, afin de récupérer.
Lorsque le combat prit fin, il ne restait debout que le sorcier, trois guerriers aux grandes épées, deux lanciers et cinq archers. Le sorcier dit :
-Allons-y avant que d’autres n’arrivent.
Le sorcier prit un cheval encore vivant et alla vers le chariot et son mystérieux chargement… Il rentra à l’intérieur et lorsqu’il en sortit, il tenait un bébé dans ses bras. Il jetait un regard aux soldats estomaqués qui signifia « Pas de questions !!! ». Puis il enfourcha sa monture et fit signe aux autres de suivre. Des grognements saluèrent la fuite des soldats, montrant ainsi que d’autres hommes-bêtes avaient trouvés les restes du combat. Ils chevauchèrent toute la nuit au fond de la gorge et ce n’est qu’au petit matin qu’ils sortirent du fameux canyon. La grisaille des pierres et du ciel fit place à des prairies verdoyantes et aux rayons du soleil. Le paysage était enchanteur : des bosquets d’arbres aux feuilles vertes et dorées avec parfois des étangs à leurs pieds s’alternaient avec des collines rocailleuses et à l’herbe grasse. Puis, vers la fin de la journée, il arrivèrent à un croisement. Là, le sorcier leur dit :
-Je vous laisse ici, mon monastère est la-bas, dans le bois que l’on aperçoit au loin. «Bonne route, soldats et à vous aussi, mon cher Daltaï…dit-il en regardant l’un des archers survivants.
Des murmures coururent alors parmi les soldats :
-On dit que se sont les gardes personnels des rois…dit l’un des lanciers.
-Ils peuvent, grâce à leur puissance, combattre un bon millier d’orcs tout seuls…dit un autre. Mais ils furent coupés par le sorcier qui leur dit que le Daltaï était là pour protéger l’enfant jusqu’au royaume Pasté. Il donna d’ailleurs l’enfant au fameux Daltaï qui le prit dans ses bras. Après des adieux brefs, celui-ci donna le signal du départ. Ils partirent vers Castinatolt, dont les lumières brillaient au loin. La nuit était chaude et claire, les étoiles brillaient lumineusement au dessus de la tête du sorcier qui regardait s’éloigner la troupe. Il se perdit dans ses pensées… Ils seraient à la Barrière dans une heure, l’enfant allait être en sécurité. Il sourit pour lui-même et s’en alla au pas en direction du monastère. Dans le lointain, une chouette commença sa chasse nocturne : elle s’éleva haut dans le ciel, ses yeux perçants scrutant le sol attentivement.
Sujet: Vos histoires 
Mar 8 Avr - 13:45
